Conan Le Barbare est un film américain de John Milius, réalisé en 1982. Milius est ce que l'on peut appeler un vieux routier du cinéma, on lui doit notamment L'Aube Rouge ( 1984 ), mais c'est surtout un scénariste accompli ( Jeremiah Johnson, Apocalypse Now, 1941, Géronimo ou bien encore la série Rome ).
Conan Le Barbare est le fruit de l'association scénaristique de John Milius et d'Oliver Stone, produit par le nabab d'Hollywood Dino De Laurentiis. Prévu à l'origine pour 5 longs métrage, Conan ne connaîtra qu'une suite, Conan Le Destructeur, réalisé par Richard Fleischer en 1984 mais n'atteindra pas le niveau du premier opus. Il faut dire que l'échec de Dune ( produit par De Laurentiis ) tua le projet des 5 longs métrages. A noter que la bande originale du film, au passage excellente, est réalisée par Basil Poledouris.
L'histoire du film est basique : La famille de Conan est massacrée avec tout son village par l'armée de Thulsa Doom ( l'énigmatique et inquiétant James Earl Jones ) et les enfants sont réduits en esclavage. Enchaîné durant des années à une sorte de roue, il devient l'unique survivant et développe une force physique considérable. Acheté par un maître de gladiateurs, Conan ( Arnold Schwarzenegger dans l'un des ses premiers rôles d'importance ) gagne tous ses combats. Lorsqu'il est libéré, il sauve un voleur, Subotaï ( Gerry Lopez ) et parcourt le monde avec lui. En chemin, ils feront la connaissance de Valéria ( Sandahl Bergman ). Le trio formé, ils pillent une tour appartenant à la secte de Thusla Doom. Rattrapés par le Roi Osric ( Max Von Sydow ), ce dernier leur donne pour mission d'arracher des griffes de Thulsa Doom sa fille la princesse. Ainsi commence une longue et périlleuse aventure.
Conan Le Barbare peut se résumer ainsi : Epique, féérique et violent. Pour l'un des premiers rôles de Schwarzenegger, le malin John Milius ne lui fait dire à peine plus de 50 lignes de dialogues, les 20 premières minutes se résumant à : Crom. Schwarzenegger est parfait dans le rôle du puissant barbare qui deviendra roi, il en a la gueule et surtout le physique. Les décors sont relativemment impressionant et collent parfaitement à l'ambiance d'heroic fantasy. Quand à Thusla Doom, James Earl Jones est excellent dans son rôle de chef d'une mystérieuse secte vouant un culte aux serpents. La bande originale est prodigieuse et nous fait ressentir le côté barbare de l'histoire.
Un excellent film, sur l'un des personnages fondateur de l'heroic fantasy. Par Crom.
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