Millais, sir John Everett (1829-1896)Millais est un peintre et illustrateur anglais du 19e si�cle. Il est un des fondateurs du courant Pr�rapha�lite.
Millais, de son nom complet Sir John Everett Millais, a vu le jour le 8 juin 1829. Il est n� dans le ville de Southampton, en Angleterre, mais vivait dans le Jersey. Ses parents �taient de descendance fran�aise. Prodige de la peinture, il a commenc� � peindre d�s un tr�s bas �ge. Contrairement � plusieurs artistes de l'�poque, ses parents l'ont encourag� � d�velopper ses talents en dessin et en peinture. Ils ont m�me d�m�nag� � Londres pour que leur fils puisse aller � la Royal Academy of Arts. Il y entra � 11 ans et il y fit ses �tude en arts. Millais a expos� sa premi�re toile en 1846, soit � 17 ans. Il s'agissait de la toile: Pizarro Seizing the Inca of Peru. Elle fut expos�e � Londres au Victoria and Albert Museum et on consid�re cette toile comme l'une des meilleures dans toutes celles expos�es cette ann�e-l�.
C'est � la Royal Academy of Arts que Millais rencontra par la suite William Holman Hunt, puis Dante Gabriel Rossetti. Deux ans plus tard, les trois fondaient les pr�rapha�lites. Pendant environ 10 ans, les toiles de Millais seront de ce courant. Millais �tait aussi un illustrateur, comme la plupart des pr�rapha�lites, et plusieurs de ses dessins furent publi�s dans des livres en Angleterre. L'avantage des dessins sur les toiles et qu'il �tait facile de les reproduire � cette �poque gr�ce � l'imprimerie, donc il �tait simple et peu dispendieux pour les gens de se les procurer. Les illustrations de Millais peuvent se diviser en deux styles. Il y a d'abord celles qui, comme ses tableaux, poss�dent les caract�ristiques des pr�rapha�lites. Il y en a aussi qui sont tr�s diff�rentes du reste de ses oeuvres, o� les lignes de contour des formes sont tr�s d�marqu�es et apparantes, dans le genre des illustrateurs victoriens.
Millais continua � fr�quenter le Royal Academy of Arts, et ce m�me si le Royal Academy s'opposait grandement au travail des pr�rapha�lites. Il en devient un associ� de l'acad�mie (ARA) en 1853, ce qui f�cha Rossetti. � partir de ce moment Rossetti considera que Millais ne faisait plus partie des pr�rapha�lites.
En 1853, Millais suivit en �cosse John Ruskin, un critique populaire et professeur d'art, ami de Rossetti, pour pouvoir faire son portrait. Plus tard, il �pousa la femme de Ruskin, dont le mariage avait �t� annul�. Celle-ci avait �t� mod�le pour le tableau The Order of Release de Millais. Ruskin soutenait et encourageait les pr�rapha�lites, et la rupture entre Millais et lui fut une des raison pourquoi plus tard, Millais s'�loigna des pr�rapha�lites. Une autre raison qui explique le d�part de Millais de la confr�rie des pr�rapha�lites est que le travail de ceux-ci �tait tr�s controvers�. Voulant bien gagner sa vie et aimant honneurs et mondanit�, Millais se conforma au style de l'�poque.
Mais c'est plut�t suite � son mariage, en 1857, que Millais commence � v�ritablement s'�loigner des pr�rapha�lites. Il se mit � faire des portraits et des sc�nes historiques, ce qui �tait bien vu et rapportait plus d'argent. Il fut nomm� baron et gagnait, au plus haut point de se carri�re, 30,000� par ann�e.
Il devint par la suite un membre en r�gle de la Royal Academy, pour finalement en devenir pr�sident en f�vrier 1896. Il n'a malheureusement pas profit� de ce titre tr�s longtemps, puisqu'il est mort quelques mois plus tard, soit le 8 ao�t, dans la ville de Londres.
source :
aimelle.netOphelia Dans son roman Autumn Philippe Delerm fait revivre la communauté des peintres "Préraphaélites" anglais (deuxième moitié du XIX° siècle). Il y raconte notamment comment le modèle Elizabeth Siddal posa pour le tableau de John Everett Millais.
Elisabeth Siddal - dite Lizzie- travaillait comme apprentie chez un modiste. Activité si peu rémunératrice que nombre d’entre elles posaient pour des artistes. C’est ainsi que Lizzie servit de modèle pour la célèbre Ophélie de Millais. Ce dernier l’avait fait s’allonger toute habillée dans une baignoire dont l’eau était plus ou moins chauffée par des bougies posées en dessous. Ce qui n’empêcha pas Miss Siddal de contracter une jolie pneumonie. Son père menaça de poursuivre le peintre qui dut se résoudre à régler les honoraires du médecin.
Vous pouvez lire un extrait du roman de Delerm en cliquant sur le lien approprié dans la bannière de cette page.
http://abardel.free.fr/recueil_de_douai/ophelie/autumn.htmsource :
abardel.free