SynopsisTout commence dans... une salle de bain.
On y voit un homme sur le front duquel perle une goutte de sang, dans une baignoire. Une lampe vacille, l'homme se réveille. Confusion, incompréhension sont alors son lot lorsqu'il s'aperçoit qu'il est dans un étrange hôtel et qu'il est recherché pour des meurtres dont il n'a aucun souvenirs.
On apprends, en suivant l'homme dans sa quête d'identité et de mémoire, qu'il s'appelle John Murdock et qu'il est poursuivi par un détective du nom de Bumstead pour les meurtres qu'il aurait commis.
Bientôt, il comprend que les choses ne sont pas comme elle devraient l'être lorsque il voit la ville entière s'endormir brusquement et que tout change brusquement...
C'est alors qu'apparaissent les « Étrangers »...
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Quel est leur rôle ?
John peut résister à leurs étranges pouvoirs de contrôle et de création (aussi appelée « syntonisation ») et s'aperçoit qu'il peut utiliser le pouvoir de syntoniser...
Que va-il en faire... s'il survit à la poursuite des « Étrangers » ?
On sent dans ce film une tres forte influence du classique Metropolis. Avec une reference pareil, le film ne pouvait deja pas etre totalement mauvais.
Ce qui frappe énormement, ce sont les superbes décors rapellant un peu The Crow du meme Alex Proyas (qui decevra quelques années plus tard avec I, Robot). On évolue dans un monde gigantesque et noir (mois poussé sur le gothique que The Crow) si bien que le film censé se derouler sur plusieurs jours ne montre que 5 minutes de lumieres.
Au niveau des acteurs, je ne trouve l'ensemble correct sans qu'aucun protagoniste ne sorte épingle du jeu (meme si Rufus Sewell joue à merveille son role de paumé). Les "étrangers" ressemble par contre beaucoup aux cénobites de la serie Hellraiser en plus cucu, mais c'est tout à fait normal vu leur role dans l'histoire.
Au final un film énorme. Les décors sont superbe, mais le film en lui meme possede quelque chose de fort. Bravo au réalisateur Alex Proyas qui apres The Crow signe un autre chef-d'oeuvre