la saga "the fast and the furious" ( à l'origine un vieux film des années 50 en noir et blanc sur des courses de voitures ) commence en 2001, et s'inspire d'un article publié dans un journal, "racer X", où un jeune homme y décrit sa passion pour les voitures customisées, ainsi que sa participation et sa renommée dans le monde des courses de rues illégales.
de plus en plus en vogue à l'aube des années 2000, le "tuning" automobile est en fait un moyen de transformer un petit véhicule citadin en véritable bolide de course.
le tuning a pour ancêtre les "muscle cars" américains, commercialisés entre les années 60 et 80. il s'agissait déjà d'équiper une voiture familiale en championne de la vitesse et de l'accélération, grâce à un moteur V8 ( créé par ford dès les années 30 ).
cette nouvelle mode rend donc hommage aux célèbres monstres de la route américains, l'inspiration et le look de la musique électronique en plus, rendant les nouveaux véhicules tunés très colorés !
cette fois, ce sont les voitures japonaises qui sont les stars : peu coûteuses à l'achat, qu'elles soient neuves ou d'occasion, elles sont parfaites pour un jeune qui désire devenir le roi du volant !
évidemment, les équipements ( qu'il s'agisse du moteur ou des pièces de décoration ) coûtent souvent bonbon et nos jeunes fougueux dépensent toute leur thune pour des vieilles casserolles qui étaient bonnes pour la casse !
la honda civic reste l'une des voitures les plus tunées.
"fast and furious", réalisé par rob cohen en 2001, débute donc dans le monde des courses de rues à los angeles, pour s'intéresser à l'histoire d'un jeune policier, brian o'conner ( paul walker ), s'infiltrant dans cet univers afin de découvrir et d'arrêter les auteurs de braquages routiers, consistant à voler en plein trajet des lecteurs de dvd dans des camions les transportant, grâce à des voitures customisées et une bonne dose d'homme-singe !
très vite, brian se lie d'amitié avec dominic toretto ( vin diesel ), un chef de bande, champion des courses de rues, puis s'éprend de sa jolie soeur, mia ( jordana brewster ).
dès lors, il doit choisir entre le monde de la police et celui de l'illégalité dans lequel il plonge de plus en plus...
semblant très crétin en une analyse rapide, "fast and furious" se révèle finalement être un film d'action au ton moderne, parsemé de cascades et de poursuites spectaculaires ( et toutes réalisées en live ), distrayant, contenant une bande originale électronique intéressante, plus quelques comédiens sympathiques.
bref, c'est un film qui remplit son contrat, distraire le spectateur pendant une heure quarante !
évidemment, les allergiques aux voitures ne seront pas du même avis !
niveau caisses, justement, il y a tout ce qu'il faut : toyota supra, mitsubishi eclipse, et aussi un vibrant hommage aux muscle cars, avec une impressionnante dodge charger R/T de 1970, et aussi une chevrolet chevelle super sport ( pour ceux qui regardent le générique de fin jusqu'au bout ).
après ce succès, arrive "2 fast 2 furious", qui nous permet de retrouver paul walker.
hélas, ce que l'on craignait arrive : la musique électronique est remplacée par du r'n'b bien craignos, et l'intrigue devient obsolète, devenant juste le prétexte d'un enchaînement de poursuites délirantes, contenant cette fois bien plus d'infographie...
brian doit à nouveau s'infiltrer, mais cette fois afin de faire arrêter un trafiquant psychopathe ( cole hauser ).
si le spectacle se suit sans ennui, la crétinerie domine, notamment par cette poursuite introductive, qui nous fait plus penser à un dessin animé qu'autre chose !
heureusement, la présence de quelques muscle cars remonte le niveau, avec cette fois en guest-stars une chevrolet camaro et une dodge challenger R/T.
mais ce second opus ne tient pas la comparaison avec le premier.
"fast and furious : tokyo drift" poursuit la saga en changeant de décor, oubliant los angeles et les plages de miami pour aller à tokyo, le fief des courses de drift, une méthode de conduite qui consiste à déraper un maximum en virage tout en contrôlant sa trajectoire.
le sympathique lucas black remplace paul walker, et le film, tout en restant très crétin dans son histoire, dépasse en qualité le second épisode, restant distrayant et assez drôle.
les poursuites sont pas mal emballées, et le métrage démarre fort avec un duel de ouf entre une dodge viper et une chevrolet monte carlo !
ce "tokyo drift" présente des voitures de plus en plus délirantes, puis termine le tout en beauté avec une ford mustang customisée avec un moteur nissan !
n'oublions pas non plus la volkswagen touran customisée en hulk... du pur délire, man !
le quatrième volet est actuellement au cinéma, et réunit de nouveau les quatre protagonistes principaux du premier film, incarnés par paul walker, vin diesel, jordana brewster et michelle rodriguez.
cette fois, au vu des teasers, le film semble se rapprocher du premier opus, en mettant l'accélérateur sur le nombre de voitures américaines et la violence des poursuites, qui semblent conserver leur côté fun.
côté dvd, impossible de manquer la saga, puisqu'à chaque sortie d'un nouvel épisode, universal nous refourgue un nouveau coffret qui contient toujours plus de bonus qui niquent sa mère !
***comédiens principaux : paul walker, vin diesel, lucas black, jordana brewster, michelle rodriguez, tyrese gibson, eva mendez, ted levine, james remar, cole hauser.
***voitures principales : toyota supra, mitsubishi eclipse, dodge charger R/T, chevrolet chevelle super sport, mitsubishi lancer evolution VII, mitsubishi spyder, chevrolet camaro, dodge challenger R/T, chevrolet monte carlo, dodge viper, ford mustang, nissan 350Z, honda civic.
***réalisateurs : rob cohen, john singleton, justin lin.
dodge charger R/T versus toyota supra !
vin diesel et paul walker.
la charmante michelle rodriguez, aussi bien carrossée que sa titine.
la skyline de "2 fast 2 furious".
la chevrolet monte carlo 1970 de "tokyo drift", du pur muscle car !