Jean TINGUELY

Jean Tinguely
(1925- 1991)



il utilisait des mécanismes familiers qu’il détournait de leur sens et de leur finalité quotidienne. Construites en partie à l'aide d'objets de récupération, les «machines» de Tinguely, consciemment imparfaites, refusent le culte de l'objet neuf produit par une société de consommation. Il a su se trouver « une place écologique » dans la société pour pouvoir faire ce qui lui plaisait. Dans une société où la machine est de plus en plus présente, il l’introduit dans l’art en montrant son aspect ludique et inutile. À l’instar de ses machines qui s’autodétruisent après trente minutes de fonctionnement, il délivre son message philosophique que dans la vie tout a une fin. Ses sculptures évoluèrent de plus en plus vers des sortes d'œuvres d'art totales, sollicitant simultanément plusieurs sens: la vue, l'ouïe, le toucher et parfois même aussi l'odorat lorsqu'il y avait émission de fumées.
crdp-réunion





jean Tinguely sur wikipedia




Méta-mécanique (méta Herbin), 1954


Homage to New York, 1960


EOS XK, 1965


Matrac, 1966


drawing-sculpture, 1967


requiem pour une feuille morte, 1967


eureka



Méta Maxi




Grosse Méta, Méta Maxi Utopia, 1987


autoportrait, 1988


croquis de recherche sur le rotozaza