Peut être qu'au sol il n'était pas possible de procéder à ce genre de recours à cause de la radioactivité, et que c'est pour ça que la voie des airs était privilégiée, je ne sais pas... de l'eau était balancée sur les réacteurs par hélico. Ils n'ont pas attendu une semaine pour réagir, d'après les infos que j'ai vu, même si les mesures peuvent paraitre presque dérisoires. Mais il faut espérer qu'ils savent ce qu'ils font.
J'espère aussi que ceux qui s'échinent à remettre le courant et à refroidir les réacteurs sont mieux protégés qu'à Tchernobyl...
Ce que je trouve assez hallucinant, c'est le discours du gouvernement japonais qui minimise depuis le départ l'ampleur de la catastrophe. A moins que le manque de transparence de la Tepco (Tokyo Electric Power Company) n'y soit pour quelque chose... Wikileaks a révélé que la Tepco falsifie des documents depuis quelques années sur des incidents concernant les centrales nucléaires au Japon.
Il semblerait en tout cas que le gouvernement japonais soit probablement complètement dépassé par les évènements.
Un exemple par rapport au discours du gouvernement japonais : les taux de radioactivité relevés notamment sur les épinards et le lait dans la région d’Ibaraki, située entre Tokyo et Fukushima, ne sont pas dangereux d'après le porte-parole du gouvernement japonais. (cf l'article que j'ai posté dans mon message précédent). Il dit même qu'on pourrait en consommer un an sans problème. C'est un peu leur Alain Madelin (souvenez-vous, après Tchernobyl, il soutenait qu'il n'y avait rien eu à craindre en France).
La Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité), qui a réussi à se procurer les relevés, se dit très alarmée, et signale que «dans cette région (...), la population a respiré de l’air contaminé et mange désormais des produits tout aussi contaminés».
Voici leur site :
http://www.criirad.org/Leur dossier spécial sur le Japon :
http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/sommaire.htmlDonc en gros le peuple japonais, qui a subi le séisme meurtrier et ses multiples répliques, le tsunami, (ces catastrophes ont causé plus de 8 000 morts et plus de 12 000 disparus), n'est pas encore au bout de sa peine avec un gouvernement qui lui masque (sciemment?) la réalité des dangers encourus par rapport à la contamination radioactive.
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