La grande mosquée de Cordoue
Seule grande mosquée conservée en Espagne, une des plus grande du monde, la Mezquita est considérée comme le monument islamique le plus important d'occident. Avec sa forêt de colonnes parmi les plus belles de toute l'histoire de l'architecture, elle incarne sans aucun doute l'un des plus purs exemples d'art religieux.
Déambulant dans la Mezquita, on s'imprègne à la fois de l'histoire de Cordoue et de celle de l'Andalousie.
Quelques éléments d'histoire.
Après que son clan a été décimé en Syrie en 750, Abd Al-Rahman arrive à Cordoue, alors chef-lieu d'AlAndalous et simple province du califat de Damas. Pour établir son règne, Abd Al-Rahman 1er décide d'élever la ville au rang d'émirat en 756 et fait ériger une grande mosquée, symbole de l'indépendance de l'Islam occidental, à l'endroit même où se dressait la basilique wisigothe Saint-Vincent, démolie pour l'occasion.
La basilique avait jusqu'alors servi de lieu de culte aux chrétiens comme aux musulmans, mais le califat l'avait petit à petit rachetée, au fur et à mesure qu'augmentait le nombre de croyants. Certains supputent qu'en dessous se trouverait les vestiges d'un temple romain. Il est même question d'un temple celtique, dédié au dieu Lug, ou d'un temple juif élevé par le roi Salomon...
extrait du guide du routard Andalousie 2008sur wikipediasur azureva.com
et qui c'est le plus beau ? qui c'est ?
Presque 300 ans après la reconquête de Cordoue, malgré les protestations des Cordouans et contre l'avis du chapitre de la cathédrale, Charles Quint donna son accord pour détruire la partie centrale de la mosquée afin d'ériger une chapelle. Quand il vint ensuite à Cordoue, il regretta amèrement cette décision : "
Si j'avais su ce que vous aviez là, dit-il aux chanoines,
je n'aurais pas permis que l'on y touche, car vous avez fait ce qui peut se faire n'importe où et vous avez détruit ce qui était unique au monde !"extrait du guide du routard Andalousie 2008
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: cette folle de dieu qui refusait qu'on administre des calmants aux malades en Inde parce que c'était le désir de dieu que l'on souffre. 
