charles bronson, de son véritable nom charles buchinsky, est né le 3 novembre 1921, à ehrenfield, en pennsylvanie. il reste un mythe cinématographique, ayant cotoyé la plupart des genres : le western, le drame, le polar, le film d'action, le film d'aventures...
issu d'une famille de mineurs, charles buchinsky, après avoir travaillé lui aussi dans les mines, décide de prendre des cours de théâtre. très vite, il se fait remarquer, et il obtient des petits rôles, notamment dans quelques films où, tout en jouant des seconds rôles, il vole presque la vedette aux têtes d'affiches, mais aussi dans le domaine de la série télévisée.
mais, pour lancer définitivement sa carrière, ce qui lui vaudra dans les années 70 un prix le décernant comédien le plus populaire du monde, il va quitter hollywood, et partir en europe.
en italie, il sera connu pour sa prestation inoubliable dans "il était une fois dans l'ouest", le classique du western de sergio leone, qui a popularisé en europe un autre grand acteur, clint eastwood.
placé en quatrième au générique du film, après claudia cardinale, henry fonda et jason robards, charles buchinsky, qui a préféré se renommer charles bronson, leur vole pourtant la vedette.
on se souviendra de cette scène d'introduction dans la gare ( où apparait également woody strode ), qui reste un monument de suspense.
de même, charles bronson partage la vedette avec un célèbre comédien français, alain delon, dans deux films qui resteront aussi dans les mémoires : "adieu l'ami" et "soleil rouge", où, dans ce dernier, habile mélange de western, de film de samouraïs et d'aventure, sont aussi présents toshiro mifune et ursula andress.
comme clint eastwood, après le western, charles bronson va être popularisé encore plus grâce au polar brutal, jugé réactionnaire pour beaucoup.
si clint eastwood provoque la polémique avec "l'inspecteur harry", bronson l'envenime encore plus en 1974 avec "death wish" de michael winner, alias "un justicier dans la ville", qui donnera lieu à quatre suites.
cette fois, ce n'est pas un policier qui fait sa propre justice, mais un civil qui, après la mort de sa femme, violée par des loubards, sort chaque nuit pour faire le ménage parmi les gangsters de la ville, muni de son revolver.
chaque suite du film poursuivra dans la voie du polar d'action brutal et ultra-violent, ce qui vaudra à bronson de rester enfermé dans ce domaine pour le restant de ses jours, ce qui laissera malgré tout un grand nombre de très beaux films à son actif.
citons pour le meilleur, "de la part des copains" de terence young, "avec les compliments de charlie" de stuart rosenberg, "le passager de la pluie" avec marlène jobert, "les sept mercenaires" et "la grande évasion" de john sturges...
ayant cotoyé lui aussi de nombreux acteurs et de nombreux réalisateurs prestigieux, comme yul brynner, steve mc queen, james coburn, robert vaughn, terence young, john sturges, charles bronson a, dans nombre de ses films, été le partenaire de jill ireland, sa partenaire à la ville.
excellente comédienne, cette jolie blonde aura joué dans beaucoup de films du célèbre acteur, avant d'être emportée par un cancer du sein dans les années 80.
jamais véritablement remis de ce drame qui aura supprimé la femme de sa vie, charles bronson va se cantonner dans le film d'action de série b de qualité moyenne et dans quelques téléfilms policiers de la même facture, avant de mourir dans un anonymat assez honteux le 30 août 2003, à 81 ans, des suites d'une pneumonie.
charles bronson dans le classique "il était une fois dans l'ouest" de sergio leone.
"le justicier de new-york", véritable furie de violence, troisième épisode de la célèbre saga des "un justicier dans la ville".
illustration du film "l'enfer de la violence".
charles bronson et sa compagne jill ireland dans "un justicier dans la ville 2" de michael winner.
jill ireland.