annoncé comme l'un des meilleurs films de zombies, "the dead next door" est pourtant l'un des pires. la jaquette annonce "produit par sam raimi". mais non mais non, c'est juste son pote, scott spiegel, auteur du bien craignos "intruder", qui joue un petit rôle.
le docteur machinchose vient de créer un virus, lequel contamine très vite le monde qui est envahi par des zombies avides de chair fraîche. cinq ans après le début de l'invasion, un groupe de chasseurs de zombies en voiture part récupérer la formule du virus à la vieille bicoque du vieux savant. merde, il était temps d'y penser, les mecs. mais le village voisin est investi par une secte qui défend les zombies, et qui les emprisonne pour se servir d'eux et éliminer les intrus. il s'ensuit un combat entre les forces du bien gentilles mais un peu connes et les forces du mal méchantes et encore plus connes. au milieu de tout ça, les zombies ont fort à faire avec cette chair à saucisse en vadrouille.
"the dead next door" pompe allègrement "le jour des morts-vivants", surtout pour l'idée de la domestication des zombies. ce que george romero ne montrait pas, ce film le montre, enfin, avec pas grand chose.
rappelez-vous, dans "la nuit des morts-vivants" et son remake, ben parle de rednecks qui embarquent les zombies à l'arrière de leurs véhicules. c'est ici chose faite.
la table d'opération est reprise également, avec un zombie domestiqué qui peut parler grâce à un sytème électronique planté dans sa gorge. comment ça peut marcher me direz-vous ? allez savoir.
aussi, un plan ou un zombie avec une mâchoire à moitié bouffée rappelle le début de "day of the dead".
le summum revient aux héros qui se font mordre de la plus stupide des manières. l'un d'eux pose la main sur la table d'opération. aïe merde, ce salaud m'a mordu !!
le film est aussi gore que les effets spéciaux ratés. mais quelle jouissance ! entre autres : un zombie avale un rat, mais ce dernier ressort car le cadavre a la gorge trouée. une tête de zombie croque des doigts, dont l'un d'eux ressort par l'ouverture du cou. le même zombie "cascadeur" se retrouve à la fois sur la portière et sur le capot d'une voiture, avant de tomber et d'être écrasé.
mon dieu quelle horreur ! l'humour intervient aussi au début, quand l'invasion commence. au vidéo-club, des mains remettent au vendeur une cassette de "dawn of the dead". merde, c'est un zombie !
question qualité d'image, c'est de la vidéo bien pourlingue, encore pire que "ozone" et "abomination", d'autant plus que les éclairages ( bonjour les contre-jours ) et les cadrages ne font rien pour améliorer les choses.
assez actif dans sa première moitié, le film traîne et se répète dans la seconde, excepté un final grand-guignolesque, avec un zombie qui fond comme dans "street trash".
une fois de plus, "le jour des morts-vivants" est plagié, avec un héros devenu zombie qui traque un savant ayant fait l'erreur de lui donner un produit sans l'avoir testé avant.
et ça se traque dans les couloirs, et ça flingue, et les grandes portes s'ouvrent sur des dizaines de bras qui s'agitent, comme chez romero.
bref, uncut movies nous gâte. merci au passage pour les noms des personnages, savini, carpenter et j'en passe. merci aussi pour les extraits du premier "evil dead". et merci aussi pour le message du générique de fin : "si vous faites une copie illégale, vous brûlerez en enfer".
ils ont le sens de l'humour, ces gaillards !!
un peu caca, le monsieur...