Groupe : Trist
Double album : Hin-Fort
Style: Hin : Black ambiant
Fort : Ambiant
Hin-Fort, un double album ( vous l'aurez peut-être déjà compris ) ambiant, teinté de riffes black dans "Hin" , opressant et angoissant à souhait.
Hin:
Hin commence par un long son, presque semblable à un bourdonnement, d'étranges bruits en fond faisant penser à des gémissements et à des grincements.
Le temps d'entrer à fond dans cet ambiance glauque, les premiers riffes de guitares, longs, presque monocordes, se font entendre, la batterie créant un bruit sourd en fond rendant le tout presque plus oppressant encore.
Point de technique dans Hin il y'a, uniquement de l'ambiance.
Une ambiance terrible, froide, sourde, presque distante rendant le tout presque cauchemardesque mais faisant somme toute rêver, nous faisant nous envoler dans un univers tout autre, où les galaxies se confondent avec des corps en orbite et des ossements dérivant au loin. En quelques mots, Hin est magique et sombre à la fois.
Beau et terrifiant, léger et lourd...superbe et détestable.
Fort:
Si vous trouvez que Hin est angoissant, vous n'avez encore rien vu.
Fort nous propose 60 minutes de torture cérébrale, envoyant une fois encore notre esprit bien loin de notre terre. Ou peut-être au contraire trop proche de cette dernière.
On peut entendre au départ le même son que sur Hin, cependant moins longtemps.
Une voix s'impose alors, présentant un homme. Un homme ? Oui, sans aucun doute l'instigateur de ce double-album...
S'en suit des pleures... Des pleures de femmes terrorisées, que l'on peut entendre compter juqu'à plus de cinquante tout en sanglotant. Un bruit assourdissant. Des cris...
Le silence, suivit rapidement du même bourdonnement, presque omniprésant, nous pénétrant par tous nos orifices. Un homme parle à nouveau, sa voix couverte par un battement de coeur qui accélère de plus un plus.
Un coup de tonnerre gronde alors, suivi par un bruit de pluie assourdissante ou d'éléctricité, allant et venant, bientôt saturé par une seule longue note faisant penser à celle d'un orgue malsain, puant la mort et l'écroulement cérébral.
Une mélodie de va et vient s'impose ensuite par dessus ces bruits, presque spatiale, nous transportant cette fois-ci loin. Notre esprit a l'impression de s'ouvrir en entendant ce bruit léger, contrastant avec le passage opressant qui le précèdait.
S'en suit alors des passages très courts, toujours plus oppressants ou mélancholique suivant lesquels. Comme un passage de piano, triste et malsain, presque reposant.
Dont la suite n'est autre qu'un bruit faisant irrémédiablement penser à une immense porte de château fort se renfermant en claquant, comme si elle condamnait notre esprit à s'enfuir de ce monde d'angoisse et d'opression mentale.
Au final un double album splendide, opressant et angoissant ( vous l'aurez compris, je me fais pas de soucis ) à souhait. Une véritable perle dont personne étant amateur d'ambiant ne saurait se passer.
Pour les curieux voulant découvrir ce monde, voici leur page myspace :
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=181905242&MyToken=1a893316-9486-4e47-af01-c68e61c139c2( En espérant avoir fait une chronique pas trop pourrie, ceci étant ma toute première... Rien que pour vous mes petits lezardeux.
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