-Lez' Arts - le forum culturel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

-Lez' Arts - le forum culturel

Beaux-arts, musique, cinéma, littérature, jeux vidéo...
 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

 

 Post it Droite gauche

Aller en bas 
5 participants
AuteurMessage
Lolo992
Lézardeux d'argent
Lézardeux d'argent
Lolo992


Masculin
Nombre de messages : 4040
Age : 57
Localisation : Denain Nord de la France
Date d'inscription : 15/09/2006

Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptySam 27 Oct - 14:30

Ayant fait des études d'Histoire il y a quelques années (avec comme vous vous en doutez quelques modules traitant du sujet) j'aimerais si vous le souhaitez créer un topic sur les notions de Droite-Gauche.
Toutefois le sujet pouvant, je pense porter à dérapage il serait bien qu'il soit modéré avec soin.Et traité avec intelligence , respect et ouverture d'esprit. Qu'en pensez vous?
Revenir en haut Aller en bas
Richter
Lézardeux immortel
Lézardeux immortel
Richter


Masculin
Nombre de messages : 12699
Age : 41
Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 14/06/2006

Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptySam 27 Oct - 14:34

Je suis tout à fait d'accord...et je pense qu'on est assez grand pour pouvoir se modérer nous même !!
Revenir en haut Aller en bas
https://arts.1fr1.net
maxmomo
Lézardeux fou-furieux
Lézardeux fou-furieux
maxmomo


Masculin
Nombre de messages : 2752
Age : 48
Localisation : Niort
Date d'inscription : 10/02/2007

Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptySam 27 Oct - 14:34

ça semble être une bonne idée vu qu'on en parle très souvent dans les autres post sur la politique.
Tu peux déjà commencer par exposer ton point de vue d'historien.
Revenir en haut Aller en bas
Lolo992
Lézardeux d'argent
Lézardeux d'argent
Lolo992


Masculin
Nombre de messages : 4040
Age : 57
Localisation : Denain Nord de la France
Date d'inscription : 15/09/2006

Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptySam 27 Oct - 22:01

Pour ouvrir le sujet j'aimerais vous citer cette article de André Comte Sponville, Dictionnaire philosophique, PUF, 2001

Citation :
DROITE/GAUCHE
Enfant, j’avais demandé à mon père ce que cela signifiait, dans la vie politique, qu’être de droite ou de gauche. Il me répondit : « Être de droite, c’est vouloir la grandeur de la France. Être de gauche, c’est vouloir le bonheur des Français. » Je ne sais si la formule était de lui. Il n’aimait pas les Français, ni les humains en général. Il me répétait toujours qu’on n’est pas sur Terre pour être heureux. La définition, dans sa bouche, était de droite. C’est pourquoi elle lui plaisait. Mais un homme de gauche pourrait également s’y retrouver, s’il croit peu ou prou au bonheur. C’est pourquoi elle ne me déplaît pas. « Car enfin, dira notre homme de gauche, la France et la grandeur ne sont que des abstractions dangereuses. Le bonheur des Français, voilà qui mérite autrement d’être poursuivi ! » Cela ne prouve pourtant pas que cette définition suffise, ni même qu’elle en soit une. Grandeur et bonheur n’appartiennent à personne.

Le temps a passé : mes enfants m’ont interrogé à leur tour... je répondis comme je pus, autour de quelques différences qui me paraissaient essentielles. Sur le point de les mettre noir sur blanc, j’en perçois mieux les limites ou les approximations. Cette logique binaire, qu’impose le principe majoritaire, ne correspond ni à la complexité ni à la fluctuation des positions politiques effectives. Une même idée peut être soutenue dans des camps opposés (par exemple l’idée d’une Europe fédérale, ou son refus souverainiste, qu’on rencontre aujourd’hui à droite comme à gauche), ou bien passer d’un camp à un autre (ainsi l’idée de Nation, plutôt de gauche au XIXe siècle, plutôt de droite au XXe). Mais faut-il pour autant renoncer à nos deux catégories, si fortement ancrées dans la tradition démocratique, depuis 1789 (on sait qu’elles sont nées de la disposition spatiale des députés, lors de l’Assemblée constituante, qui se réunissaient, par affinité politique, à droite ou à gauche du président de séance), et si omniprésentes, encore aujourd'hui, dans le débat démocratique ? Faut-il les juger obsolètes ? Les remplacer par d’autres ? C'est ce que certains ont tenté. (…) C’est ce qui m’oblige, entre la droite et la gauche, à chercher quelques différences, même fluctuantes, même relatives, qui donnent un sens à cette opposition.

La première différence est sociologique. La gauche représente plutôt ce que les sociologues appellent les couches populaires, disons les individus les plus pauvres, ou les moins riches, ceux qui ne possèdent rien, ou presque rien, les prolétaires, comme disait Marx, qu'il vaut mieux aujourd’hui appeler les salariés. La droite, tout en recrutant aussi dans ces milieux (il le faut bien : ils sont majoritaires), a plus de facilité avec les indépendants, qu’ils soient ruraux ou urbains, ceux qui possèdent leur terre ou leur instrument de travail (leur boutique, leur atelier, leur entreprise...), ceux qui font travailler les autres ou qui travaillent pour eux-mêmes plutôt que pour un patron. Cela dessine comme deux peuples, ou plutôt comme deux pôles : les paysans pauvres et les salariés d’un côté ; les bourgeois, les propriétaires terriens, les cadres dirigeants, les professions libérales, les artisans et les commerçants de l’autre. Avec tous les intermédiaires que l’on veut, entre ces deux mondes (les fameuses « classes moyennes »), tous les échanges que l’on veut, entre les deux camps (les transfuges, les indécis). Que la frontière soit poreuse, et peut-être de plus en plus, c’est une affaire entendue. Mais elle n’en est pas moins frontière pour autant. Qu’aucun des deux camps n’ait le monopole d’aucune classe, c’est une évidence (on se souvient que le Front national, du temps de sa sinistre splendeur, était en passe de devenir le premier parti ouvrier de France). Mais qui ne suffit pas, me semble-t-il, à abolir tout à fait cette dimension sociologique de la question. Même en drainant des voix chez les plus pauvres, la droite n’a jamais réussi, du moins en France, à pénétrer vraiment le syndicalisme ouvrier. La gauche, chez les patrons et les grands propriétaires terriens, fait moins de 20 % des voix. J’ai quelque peine, dans l’un et l’autre cas, à n’y voir qu’une coïncidence.

La deuxième différence est plutôt historique. La gauche, depuis la Révolution française, se prononce en faveur des changements les plus radicaux ou les plus ambitieux. Le présent ne la satisfait jamais ; le passé, moins encore : elle se veut révolutionnaire ou réformiste (et la révolution est plus à gauche, bien sûr, que la réforme). C’est sa façon à elle d’être progressiste. La droite, sans être contre le progrès (personne n’est contre), se plait davantage à défendre ce qui est, voire, cela s’est vu, à restaurer ce qui était. Parti du mouvement d’un côté, parti de l’ordre, de la conservation ou de la réaction de l’autre. Avec, là encore, tout ce qu’on veut d’échanges et de nuances entre les deux, surtout dans la dernière période (la défense des avantages acquis tend parfois à l’emporter, à gauche, sur la volonté réformatrice, comme la volonté de réformes libérales, à droite, sur le conservatisme), mais qui ne suffisent pas à annuler la différence d’orientation. La gauche se veut essentiellement progressiste. Le présent l’ennuie ; le passé lui pèse : elle en ferait volontiers, comme le chante encore l’Internationale, « table rase ». La droite est plus volontiers conservatrice. Le passé lui est un patrimoine, qu’elle veut préserver, plutôt qu’un poids. Le présent lui paraît supportable : puisse l’avenir lui ressembler ! Dans la politique, la gauche voit surtout l’occasion d’un changement possible ; la droite, d’une continuité nécessaire. Ils n’ont pas le même rapport au temps. C’est qu’ils n’ont pas le même rapport au réel, ni à l’imaginaire. La gauche penche, parfois dangereusement, vers l’utopie. La droite, vers le réalisme. La gauche est plus idéaliste ; la droite, plus soucieuse d’efficacité. Cela n’empêche pas un homme de gauche d’être lucide ou de se vouloir efficace, ni un homme de droite d’avoir des idéaux généreux. Mais ils risquent alors d’avoir fort à faire, l’un et l’autre, pour convaincre leur propre camp...

La troisième différence est proprement politique. La gauche se veut du côté du peuple, de ses organisations (les partis, les syndicats, les associations), de sa représentation (le Parlement). La droite, sans mépriser pour autant le peuple, est davantage attachée à la Nation, à la patrie, au culte du terroir ou du chef. La gauche a une certaine idée de la République. La droite, une certaine idée de la France. La première penche volontiers vers la démagogie. La seconde, vers le nationalisme, la xénophobie ou l’autoritarisme. Cela n'empêche pas les uns et les autres d’être souvent de parfaits démocrates, ni de tomber parfois dans le totalitarisme. Mais ils n’ont pas les mêmes rêves, ni les mêmes démons.

Quatrième différence : une différence économique. La gauche refuse le capitalisme, ou ne s’y résigne que de mauvais gré. Elle fait davantage confiance à l’État qu'au marché. Elle nationalise dans l’enthousiasme, ne privatise qu’à regret. La droite, c’est évidemment l’inverse (au moins aujourd’hui) :
elle fait davantage confiance au marché qu’à l’État, et c’est pourquoi elle est tellement favorable au capitalisme. Elle ne nationalise que contrainte et forcée, privatise dès qu'elle le peut. Là encore cela n’empêche pas qu’un homme de gauche puisse être libéral, même au sens économique du terme (…), ni qu’un homme de droite ait le sens de l’État ou du service public (voyez De Gaulle). Mais la différence n’en demeure pas moins, à l’échelle des grands nombres ou des orientations fondamentales. L’État providence est à gauche ; le marché, à droite. La planification est à gauche ; la concurrence et l’émulation, à droite.

On remarquera que la droite, sur ces questions économiques et dans la dernière période, l’a clairement emporté, au moins intellectuellement. Le gouvernement Jospin a privatisé davantage que ceux de Juppé ou de Balladur (il est vrai en s’en vantant moins), et il n’y a plus guère que l’extrême gauche, aujourd’hui, qui propose de nationaliser quelque entreprise que ce soit. On s’étonne, dans ces conditions, que la gauche ait si bien résisté, politiquement, voire l’ait emporté à plusieurs reprises. C’est que la sociologie lui est plutôt favorable (il y a de plus en plus de salariés, de moins en moins d’indépendants). C’est aussi qu’elle l’avait emporté précédemment sur d’autres fronts, qui lui font comme un capital de sympathie. La liberté d’association, l’impôt sur le revenu et les congés payés sont des inventions de gauche, que personne aujourd’hui ne remet en cause. L’impôt sur la fortune, plus récemment, est encore une invention de gauche ; la droite, qui voulut l’abolir, s’en est mordu les doigts. Et qui osera toucher à la semaine de 35 heures ? Mais si la gauche s’en sort si bien, c’est aussi, et peut-être surtout, qu’elle a compensé cette défaite intellectuelle (dont il faut lui savoir gré d’avoir pris acte : être de gauche, disait Coluche, cela ne dispense pas d’être intelligent) par une espèce de victoire morale ou spirituelle. J’écrirais volontiers que toutes nos valeurs aujourd’hui sont de gauche, puisqu’elles se veulent indépendantes de la richesse, du marché, de la nation, puisqu’elles se moquent des frontières et des traditions, puisqu’elles n’adorent que l’humanité et le progrès. Ce serait bien sûr aller trop loin. Il reste qu’on est de gauche, surtout chez les intellectuels, pour des raisons d’abord morales. On serait plutôt de droite par intérêt ou pour des raisons économiques. « Vous n’avez pas le monopole du cœur ! », lança un jour, lors d’un débat fameux, un homme politique de droite à son adversaire socialiste. Qu’il ait eu besoin de le rappeler est révélateur. Nul homme de gauche n’aurait eu l’idée d’une telle formule, tant elle lui paraîtrait évidente, ou plutôt tant il va de soi, de son point de vue, que le coeur, en politique aussi, bat à gauche... De là, dans le débat politique, en tout cas en France, une curieuse asymétrie. Vous ne verrez jamais un homme de gauche contester qu’il le soit, ni récuser la pertinence de cette opposition. Combien d’hommes de droite, au contraire, prétendent que ces notions n’ont plus de sens, ou que la France, comme disait l’un d’entre eux, veut être gouvernée au centre ? C’est qu’être de gauche passe pour une vertu : la gauche serait généreuse, compatissante, désintéressée... Être de droite, sans être un vice, passe plutôt pour une petitesse : la droite serait égoïste, dure aux faibles, âpre au gain... Qu’il y ait là une conception naïve de la politique, ce n’est guère niable, mais ne suffit pas à annuler cette asymétrie. On se flatte d’être de gauche. On avoue être de droite.

Cela nous conduit aux dernières différences que je voulais évoquer. Elles sont plutôt philosophiques, psychologiques ou culturelles : elles opposent moins des forces sociales que des mentalités ; elles portent moins sur des programmes que sur des comportements, moins sur des projets que sur des valeurs. A gauche, le goût de l’égalité, de la liberté des moeurs, de la laïcité, de la défense des plus faibles, fussent-ils coupables, de l'internationalisme, des loisirs, du repos (les congés payés, la retraite à 60 ans, la semaine de 35 heures...), de la compassion, de la solidarité... À droite celui de la réussite individuelle, de la liberté d’entreprendre, de la religion, de la hiérarchie, de la sécurité, de la patrie, de la famille, du travail, de l’effort, de l’émulation, de la responsabilité... La justice ? Ils peuvent s’en réclamer les uns et les autres. Mais ils n’en ont pas la même conception. À gauche, la justice est d’abord équité : elle veut les hommes égaux, non seulement en droits mais en fait. Aussi se fait-elle volontiers réparatrice et égalitariste. Sa maxime serait : « À chacun selon ses besoins. » Celui qui a déjà la chance d’être plus intelligent ou plus cultivé, de faire un travail plus intéressant ou plus prestigieux, pourquoi faudrait-il en outre qu’il soit plus riche ? Il l’est pourtant, en tout pays, et il n’y a plus que l’extrême gauche qui s’en étonne. Le reste de la gauche, toutefois, ne s’y résigne pas sans un peu de mauvaise conscience. Toute inégalité lui semble suspecte ou regrettable : elle ne la tolère qu’à regret, faute de pouvoir ou de vouloir tout à fait l’empêcher. À droite, la justice est plutôt conçue comme une sanction ou une récompense. L’égalité des droits suffit, qui ne saurait annuler l’inégalité des talents et

des performances. Pourquoi les plus doués ou les plus travailleurs ne seraient-ils pas plus riches que les autres ? Pourquoi ne feraient-ils pas fortune ? Pourquoi leurs enfants ne pourraient-ils profiter de ce que leurs parents ont amassé ? La justice, pour eux, est moins dans l’égalité que dans la proportion. Aussi se fait-elle volontiers élitiste ou sélective. Sa maxime serait : « À chacun selon ses mérites. » Protéger les plus faibles ? Soit. Mais pas au point d’encourager la faiblesse, ni de décourager les plus entreprenants, les plus talentueux ou les plus riches !

Ce ne sont que des tendances, qui peuvent traverser chacun d'entre nous, chaque courant de pensées (…), mais qui me paraissent au total assez claires pour qu’on puisse à peu près s’y retrouver. La démocratie, parce qu'elle a besoin d’une majorité, pousse à cette bipolarisation. Mieux vaut en prendre acte que faire semblant de l’ignorer. Non, bien sûr, qu’un parti ou qu’un individu doive forcément, pour être de gauche ou de droite, partager toutes les idées qui caractérisent (…) l’un ou l’autre courant. C’est à chacun, entre ces deux pôles, d’inventer son chemin, sa position propre, ses compromis, ses équilibres. Pourquoi faudrait-il, pour être de gauche, se désintéresser de la famille, de la sécurité ou de l’effort ? Pourquoi, parce qu’on est de droite, devrait-on renoncer aux réformes ou à la laïcité ? Droite et gauche ne sont que des pôles, je l’ai dit, et nul n’est tenu de s’enfermer dans l’un des deux. Ce ne sont que des tendances, et nul n’est tenu de s’amputer totalement de l’autre. Mieux vaut être ambidextre que manchot. Mais mieux vaut être manchot d’un bras que de deux.

Reste, qu’on soit de droite ou de gauche, à l’être intelligemment. C’est le plus difficile. C’est le plus important. L’intelligence n’est d’aucun camp. C’est pourquoi nous avons besoin des deux, et de l’alternance entre les deux.
Revenir en haut Aller en bas
Benny-B
Lézardeux barjot
Lézardeux barjot
Benny-B


Masculin
Nombre de messages : 1265
Age : 41
Localisation : TrOmAvIlLe ......
Date d'inscription : 30/12/2007

Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptySam 16 Fév - 14:27

Pas besoin d'être moderer , j'ai remarqué qu'ici tout le monde est intelligent....

Rho l'autre hé , comment que je vous caresse dans le sens du poil sans que ça se voit tongue

Trop fort ce Benny Exclamation
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptyLun 25 Fév - 19:55

Lolo992 a écrit:
André Comte Sponville, Dictionnaire philosophique, PUF, 2001

Citation :
DROITE/GAUCHE
l’idée de Nation, plutôt de gauche au XIXe siècle, plutôt de droite au XXe
pourquoi dit il ça ? croit il que l'internationalisme des idées progressistes date de la 1ere Internationale socialiste ?

il est bien connu que les rois voisins ne croyaient pas que les idées de la révolution francaise puissent s'étendre aux populations de leurs pays Rolling Eyes
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptyLun 25 Fév - 20:07

Lolo992 a écrit:
Pour ouvrir le sujet j'aimerais vous citer cette article de André Comte Sponville, Dictionnaire philosophique, PUF, 2001

Citation :
Une même idée peut être soutenue dans des camps opposés (par exemple l’idée d’une Europe fédérale, ou son refus souverainiste, qu’on rencontre aujourd’hui à droite comme à gauche)
et ça idem: pense t'il que le refus récent de la constitution européenne, dit "de gauche" est motivé par un raisonnement souverainiste?

ce n'est pas mon avis mais c'est clairement la pauvre analyse qui en est faite dans les milieux pseudo-intellectuels si appréciés de nos chers patrons de l'édition, qui repoussent l'idée que le populo puisse se rendre compte dans quelle mouise le plonge toujours un peu plus l'europe des marchands...

c'est bien sur le fameux "plombier polonais" qui a décidé les francais "de gauche" Rolling Eyes

Comte Sponville nous a habitué a plus de discernement !
Revenir en haut Aller en bas
Mezzo
Lézardeux fou-furieux
Lézardeux fou-furieux
Mezzo


Féminin
Nombre de messages : 2553
Age : 40
Localisation : au Scumm Bar
Date d'inscription : 14/06/2006

Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptyMar 26 Fév - 14:51

André Comte Sponville est souvent à la ramasse tout de même...
me souviens avoir lu son "Petit Traité des grandes vertus", il m'avait laissé perplexe...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptyMar 26 Fév - 18:34

Mezzo a écrit:
André Comte Sponville est souvent à la ramasse tout de même...
me souviens avoir lu son "Petit Traité des grandes vertus", il m'avait laissé perplexe...
vouais mais c'est tellement pas le pire de nos penseurs contemporains (faut dire que la bataille est rude) et au moins en général il vient pas se poser en spécialiste de tout dans les médias...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptyMar 26 Fév - 20:59

toi tu as une dent contre Max Gallo. Je ne permettrais pas ça une seconde de plus.
Revenir en haut Aller en bas
Richter
Lézardeux immortel
Lézardeux immortel
Richter


Masculin
Nombre de messages : 12699
Age : 41
Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 14/06/2006

Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche EmptyMar 26 Fév - 21:24

Max Gallo risque de devenir ministre de la culture...ne disons pas de mal sur lui !!
Revenir en haut Aller en bas
https://arts.1fr1.net
Contenu sponsorisé





Post it Droite gauche Empty
MessageSujet: Re: Post it Droite gauche   Post it Droite gauche Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Post it Droite gauche
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-Lez' Arts - le forum culturel :: Sujets hors dez' arts :: Les grands débats :: Politique- Médias-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser