C'est une expo passée !!
Du 8 avril au 12 juin 2005 a eu lieu l'exposition intitulée Objets de mémoire, mémoire d'objets, au musée Ingres de Montauban.
Cette exposition regroupes les oeuvres (surtout photographiques) d'un grand nombre d'artiste parmi lesquels, Man Ray, Hans Bellmer, Sophie Calle, Paul Citroen, Jean Dieuzaide, Robert Doisneau, Peter Fischli & David Weiss, Naum Gabo & Antoine Pevsner, Jean Louis Garnell, Hans Hartung, Nicephore Niepce,...etc
L'exposition des photographies de ces grands artistes s'accompagne d'objets de la vie quotidienne pour la plupart du XIX ème siècle.
C'est étrange de voir un mélange entre des objets d'une grande banalité et la représentation faite par de grands photographes mais ça a son charme.
Arrêtons là les bavardages et place aux oeuvres...
Voici ce qui m'a le plus marqué.
Ce n'est pas la photo de l'expo mais une autre de la "poupée" de Hans Bellmer (1935)
Sophie Calle-Les tombes, Mother, Father
1990 (Diptyque)
Chez cette artiste, la photographie devient sculpture.
Ce sont des tombes anonymes californienne où figure seulement Mother ou Father...
Elle aggrandit ses photos pour faire un vrai monument qu'on s'approprie bien volontier, étant toujours le père ou le fils de quelqu'un.
Marie France Lejeune fait des aquariums photographiques vraiment excellents.Elle fait des trompes l'oeil et on a l'impression de se trouver en face d'un volume.
http://www.lagalerie.be/lejeune/Ce qui signifie "le cours des choses".
C'est une oeuvre de Peter Fischli et David Weiss.
Des objets roulent, tombent, entraînant à leur tour d?autres objets, pneus, planches de bois, bricolages impossibles pris dans une mécanique folle, dans ce « cours des choses » dont l??uvre nous donne une vision à la fois ironique et littérale. En réalisant ce film, Fischli et Weiss se jouaient de l?idée de progression narrative propre au cinéma, remplaçant l?action des personnages absents par la mécanique absurde des choses. L??uvre rappelle que la projection d?un film ou d?une bande vidéo, succession de photogrammes ou d?images modifiées en continu par le balayage cathodique, peut être vue aussi comme une suite de « tableaux » ; aussi était-il tentant de les soumettre à un processus critique détournant celui que les collages cubistes imposent en peinture.
Lien d'où provient ce petit passage
http://www.paris.fr/musees/MAMVP/expositions/hlm/gilbert_george.htmEt sinon un lien pour voir un bout des 30 minutes de leur parcours infernal.
http://www.medienkunstnetz.de/works/the-way-of-things/