Alberto GIACOMETTI (sculptures)

Alberto GIACOMETTI
Borgonovo, Suisse - 10 octobre 1901 / Coire, Suisse 11 janvier 1966



SCULPTURES


Biographie
Fils d’un peintre impressionniste suisse, Alberto Giacometti commence à peindre très jeune et fréquente l’Ecole des Beaux-Arts de Genève. Il s’installe à Paris en 1922 et suit à Montparnasse les cours de sculpture d’Antoine Bourdelle, lui-même élève de Auguste Rodin . Il sculpte alors des œuvres proches de l’abstraction où se sent l’influence des arts primitifs (Femme cuillère, 1926). Rapidement, il se joint aux surréalistes et réalise des œuvres explorant les tensions de l’inconscient sexuel avec souvent beaucoup de violence (Femme égorgée, 1932).


Femme cuillère, 1926


Homme et femme, 1928-1929 - bronze, 40 x 40 x 16,5 cm


Boule suspendue, 1930-31 (variante réalisée en 1965) - Plâtre et métal 60,3x36,2x35,5 cm


Femme égorgée, 1932


Femme qui Marche, 1933 - Bronze Hauteur : 59 cm

A partir de 1935, l’artiste se concentre sur l’étude de la tête humaine, s’attachant plus particulièrement au regard. Giacometti commence alors une nouvelle phase esthétique : les membres des figures sont étirés jusqu’à l’extrême, et désindividualisent le modèle, parfois représenté dans l’attitude de la marche, en référence à L’Homme qui marche de Rodin, véritable défi au mode de conception de la sculpture. De même, les visages deviennent comme des lames de couteau (Le Nez, 1947).


Le Nez, 1947


Homme qui marche sous la pluie, 1948 - bronze, 46.5 x 77 x 15 cm


Le chien, 1951 - Bronze, 46 x 98,5 x 15 cm

Il peint également des portraits et autoportraits où le regard est perdu dans un réseau de lignes qui emprisonnent la figure.


Lotor III


Homme qui Marche, 1960 - bronze, 190 x 27 x 110 cm

Après la guerre, son œuvre est saluée dans de nombreuses rétrospectives et obtient un grand succès : il reçoit le prix de sculpture à la Biennale de Venise de 1962, avant de s’éteindre en 1966.
(source : Fluctuat.net)

"Un jour, alors que je dessinais une petite fille, je me rendis soudain compte que la seule chose qui était vivante était son regard. Le reste de son visage ne signifiait rien de plus pour moi que le crâne d’un homme mort. On veut sculpter une personne vivante, mais ce qui le rend vivant c’est en fait son regard... Tout le reste n’est que l’encadrement du regard"

Très belle photo :


Nu debout sur socle cubique, 1953